KIMBANGU, entre mythe et vérité
Une thèse affirme que KIMBANGU n’a pas eu d’enfants et n’a pas été tuer dans la ville de Lubumbashi… L’histoire la plus racontée atteste qu’il est né le 12 septembre 1887 à Nkamba au kongo central en République Démocratique du Congo. Et mort le 12 octobre 1951 dans la ville de Lubumbashi. Fils de papa Kuyela et de maman Luezi Wamfuemina, marié à Muilu Marie Kiawanga. Si la these qui stipule qu’il n’a pas eu d’enfants, est fausse. Cela renvoie à dire, que ses enfants et les adeptes de son entourage, ont contribuer à la trahison de ses valeurs spirituelles. Jusqu’à en faire une religion, d’où la naissance du KIMBANGUISME.
Un grand esprit dont l’histoire est méconnue dans le monde (physique). Mais très connu dans le monde des esprits. Par la manière dont l’histoire a été récupérée, depuis des siècles pour en suite reproduire celle de Jesus-Christ. Juste avant la venue de KIMBANGU. Et son vécu, réduit en tragédie infernale
Parce qu’il dérangeait le programme mis en place par les forces négatives. Dont l’extermination dans le temps et dans l’espace de la race originelle.
Le cauchemar du programme des colons
Selon plusieurs professeurs Kongo. L’histoire de Jésus-Christ est un programme pour stopper et préparer mentalement les mélanodermes à boycotter KIMBANGU lors de sa venue. Selon la bible, la venue de Jésus-Christ était connue. Par plusieurs rois mages et sages, des siècles en avance. La bible raconte même que lors de sa venue, le roi qui régnait en ces temps-là, faisait tout pour stopper la naissance du fils à Marie. Cette parenthèse soutienne celle qui stipule que la venue de KIMBANGU était connu, depuis des millénaires, par certains grands esprits.
Qui se voyaient dans l’obligation de contrôler cette vision. Et d’en tirer profit afin de ne pas gâcher leur agenda, car tout ce que KIMBANGU allait accomplir pendant son vécu, ne devrait pas déranger le programme du colon. Mais il était censé être similaire à ce que la bible relate sur le natif de Bethlehem. Afin de soutenir la narration qui stipule, qu’il tient tout de lui.
D’où le Kimbanguisme qui fait référence aux christianisme et messianisme afin de relier par des idéaux les préceptes religieux. Tous les miracles de KIMBANGU ont été dater. Par les colons qui ont été à sa trousse et qui ne quittaient pas des yeux afin de canaliser et contrôler son esprit.
Selon les dires, un certain 6 avril 1921, il accomplit son premier miracle à Ngombe-Kinsuka en guérissant une femme appelée Nkiatondo. Puis par la suite, le deuxième miracle intervient, la résurrection d’un jumeau qui n’avait pas abouti: à cause de l’incrédulité et des superstitions des parents, l’enfant meurt juste après. KIMBANGU est vu comme un sorcier ; un guérisseur ; un magicien, et un fou à cause de ses miracles. Cela ne lui a pas empêché d’assurer, qu’il est animé de l’esprit de Dieu. Dont il nommait: MPEVE YA NLONGO, qui par la suite s’est traduit par l’Esprit Saint. (Cette traduction est purement chrétienne.)
Les gens commençaient à craindre Kimbangu et évitaient de se trouver sur son chemin. Ils le prenaient pour un magicien. Mais il leur répétait: «C’est Dieu (Nzambi’a Mpungu Tulendo) qui a accompli ces miracles par moi» Il affirmait par là ne faire aucun usage d’aucun procédé magique. Pour lui, il s’agissait exclusivement de Dieu, dont il se savait l’instrument. Vu comme certains villageois et indigènes pratiquaient des rites et cultes qui selon KIMBANGU faisait appel à des esprits négatifs. Il leur disait constamment que le Dieu qui opère en moi tout ce que vous voyez là, il est au dessus de tous les fétiches, tous les grigris et pratiques négatives d’où l’appellation: NZAMBI-A-MPUNGU TULENDO (Dieu qui est au dessus de tous les fétiches et pratiques négatives) qui donne en lingala (NZAMBE OYO ALEKI BA NKISI NIONSO) le Dieu Tout-Puissant dans la traduction occidentale.
Kimbangu guérit le paralytique Matubuka, l’aveugle Ngoma, l’infirme Thomas Lombo et ressuscite Alphonse Kiabelwa. Les miracles se multiplient, l’incrédulité tombe peu à peu. Des foules de pèlerins, venant de tous les horizons, et recoins. Et désertent les églises catholiques et les temples protestants pour se rendre à Nkamba afin de trouver la guérison « Mpeve ya Nlongo qui est descendu sur Kimbangu ». Kimbangu enseigne au peuple de se débarrasser des fétiches (Nkisi), et d’utiliser les plantes médicinales qui selon KIMBANGU sont les seules vraies (Nkisi) tout droit venu de Nzambi’a Mpungu Tulendo (Dieu). Il demandait à celles et ceux qui venaient à lui, de ne faire confiance qu’en Nzambi’a Mpungu Tulendo, mais aussi d’être pur moralement et d’aimer ses ennemis. (Encore une narration récupérée par la stratosphère chrétienne.)
L’histoire raconte qu’un certain 11 mai 1921, Léon Morel, administrateur territorial de Thysville, se rend à Nkamba. Il convoque Kimbangu pour l’interroger sur ses agissements. Kimbangu lui répond qu’il doit d’abord prier. Ses disciples et lui, ont été animé par l’esprit «mpeve» et parlaient en différents «langues». Lors de l’interrogatoire de Léon Morel. Cependant, Kimbangu répond : « Je n’ai pas peur de dix mille hommes ! Dieu protège-moi de mes ennemis ! Aide-moi, oh ! Aide-moi » l’interrogatoire n’a vraiment pas eu lieu d’après les dires, vu la manière dont KIMBANGU plaçait son argumentation, Morel ne captait rien. Morel dénonce dans un rapport adressé à ses supérieurs les actes de l’illuminé Kimbangu qui, parmi d’autres crimes, défend à ses adeptes de se faire soigner par des médicaments pharmaceutiques, il leur recommande des plantes médicinales.
Il écrit que Kimbangu veut créer «Une religion qui corresponde à la mentalité des indigènes… Nos religions d’Europe, toutes pétries d’abstraction ne correspondent pas à la mentalité du Noir. Qui exige le fait concret et la protection. ». Il ajoute : «C’est pourquoi, il est nécessaire de lutter contre Kimbangu, sa tendance est panafricaine. Les indigènes diront: nous avons trouvé le Dieu des Noirs et la religion qui convient à l’Africain.» C’est de là qu’est venu la déification de Kimbangu. Par certains de ses adeptes et d’autres comme KIMBANGU lui-même ne cessait de rappeler qu’il tenait tout de Nzambi (Dieu).
« Son procès se déroula devant le Conseil de guerre de Thysville, comprenant un juge unique, le commandant Rossi. Comprenant, un acte d’accusation faussé , et une procédure arbitraire aboutirent à la condamnation à mort . »
« Pendant son incarcération à Thysville. (l’actuelle Mbanza-Ngungu) Kimbangu avait lancé un cri qui a fissuré toute la maison qui était sa prison. Cette maison est toujours intacte jusqu’à présent, mais avec des fissures causées par le cri des KIMBANGU. Actuellement l’Université Kongo a construit juste sur la meme avenue que cette maison qui a emprisonné KIMBANGU. Certains étudiants et touristes la visitent, mais selon les indigènes, la demeure louche et mystérieuse. »
La mort de KIMBANGU, un faux récit
La peine de mort est finalement commuée. En détention perpétuelle par le roi Albert de Belgique. Après qu’il ait reçu les 120 coups de fouet à Léopoldville. Kimbangu fût envoyé à Élisabethville dans la province du Katanga. À 2000 km de sa terre natale. Puis, sera incarcéré à la prison de Kasombo. Il y finira sa vie après 30 ans dans une minuscule cellule de 1,20m sur 0,80m, sans aération, et sans lit, il disposait d’un bloc de béton.
Malgré la demande de libération, de nombreux administrateurs coloniaux. Il est maintenu en prison, et meurt le 12 octobre 1951. À sa mort, le village de Nkamba est complètement détruit. Un bâtiment de surveillance militaire construit sur les lieux. Sa femme et ses enfants Joseph Diangenda et Salomon Kiangani Dialungana s’établisent à Ngombe-Kinsuka. Charles Kisolokele consigné, à l’internat de la colonie scolaire de Boma.
Dès son incarcération jusqu’à sa mort, les colons ont scrutés et étudiés les valeurs de Kimbangu pour en faire une idéologie et par la complicité des siens, cela a abouti à une religion dont les valeurs ne reflètent pas la mission de Kimbangu. Selon plusieurs adeptes et indigènes qui accompagnaient Kimbangu, ils affirment qu’il n’a pas été tuer par les colons au Katanga. Mais il a disparu le jour où il a poussé un cri qui a fissuré la prison de Mbanza-Ngungu, Thysville. L’histoire relatant qu’il a été tuer a Lubumbashi. C’est une narration pour masquer la vérité sur ce qui s’est passer sur la prison de Mbanza-Ngungu, Thysville.
Le Kimbanguisme, un programme politique.
Le véritable soleil de justice pour l’Afrique. Car sa présence dans la contrée de Nkamba mettra fin à un phénomène rarissime appelé «Kimbangu Mfula Mwana». Que les ancêtres invoquaient dans la détresse pour donner la vie à un mort-né dans la famille. L’attitude et personnalité de Kimbangu, transcende les barrières linguistiques ; régionales ; ethniques et religieuses. Pour une Afrique nouvelle qui sera légué à ses enfants. C’est ainsi que la religion Kimbanguiste né de sa pensée pacifique et fédératrice. La présence de Mfumu Kimbangu au cœur de l’Afrique fera briller la flamme de libération en secouant l’édifice coloniale dans ses fondements. La venue de KIMBANGU fût révélée depuis des millénaires. Et quelques ancêtres dont certains villageois indigènes en savaient déjà l’efficacité spirituelle de ce nom, d’où l’invocation du «Kimbangu Mfula Mwana»
« NOIR DEVIENDRA BLANC ET BLANC DEVIENDRA NOIR »
KIMBANGU prononce cette célèbre phrase. Elle symbolise la libération de l’Afrique et des Africains pour un monde meilleur. Cette dernière veut juste dire que les noirs devraient avoir les mêmes droits et exercer les mêmes métiers que les blancs parce qu’à l’époque l’esclavagisme et le colonialisme battait encore son plein dans le monde, une phrase qui mettait les colons belges de l’époque en colère ; ils voyaient donc le prophète Kimbangu comme une menace. Etant jeune, il ressuscitait les morts, il guérissait et bénissait tout ce qui allait à sa rencontre, Mfumu Kimbangu n’arrêtait pas de prophétiser. Et de faire des miracles partout où il passait, ce qui lui a valu une forte réputation et notoriété, ce qui devenait donc de plus en plus inquiétant pour le pouvoir colonial de l’époque.
La dissimulation du message
La thèse qui s’allie sur des faits scientifique. En se basant sur la biologie pour démontrer que Jésus-Christ était noir. De par la couleur de son cheveux et à l’accommodement historique visant à christianiser KIMBANGU. En disant que KIMBANGU était chrétien alors qu’il était contre la manière dont les missionnaires opérés dans le sol Kongo. L’histoire ne raconte pas que l’église catholique et protestante ont subit de plein fouet l’influence de Kimbangu qui prenait tous les fidèles de ces églises là par son message et ses accomplissements miraculeux. Sachant que l’église catholique a accompagné la colonisation en Afrique. Dont il participait à l’oppression du peuple indigène Kongo. Qui a su se réveiller par les paroles de sagesse philosophique, de Kimbangu qui ne prônait rien que la justice et non l’égalité.
Un adepte a témoigner que Kimbangu disait toujours, qu’il savait qu’un être humain, un muntu ne peut pas être impartial mais cela ne lui empêche pas d’être juste. Et c’est ce qu’il demandait aux colons d’être juste même s’il le savait très bien qu’ils n’allaient jamais être juste envers les mélanodermes indigènes. Devant l’oppresseur, le natif de Nkamba était une menace pour les colons belges et missionnaires. L’efficacité du nom de Kimbangu a conduit plusieurs programme. Dont la narration où l’on a inculqué certains scientifiques d’Afrique que Jésus-Christ était noir et que Kimbangu était son disciple. Une image de Marie noire portant l’enfant Jésus noir. Afin de soutenir la thèse que ce serait Kimpavita, qui tenait l’enfant Kimbangu. Alors que Kimpavita n’était même pas la mère de Kimbangu. Nous nous demandons pourquoi tant de volonté à vouloir associer l’histoire de Jésus-Christ à celle de Kimbangu ?
POURQUOI?
Parce que la vérité est sous votre yeux, quand est-ce que le christianisme est venu en Afrique ? Pourquoi à cet instant précis ? Est-ce un hasard ?
Déjà, la vraie question à se poser, et de savoir. Pourquoi les plus civilisés des peuples, à savoir les colons ont tout fait pour anéantir le message de KIMBANGU ?
Le Message de Kimbangu
Le prophète, véhiculait un seul message lors de ses pèlerinages en compagnie de ses adeptes:
Il demandait aux indigènes de laisser les fétiches. (nkisi imbi = énergie négative.) Et leur disait de se connecter aux vraies esprits qui se cachent derrière les plantes médicinales. (nkisi mbote = énergie positive) Car cela est venu directement de Nzambi’a Mpungu Tulendo qui est nature. Il éveillait encore une fois les indigènes de préserver les matières premières. Qui selon lui, était des cadeaux de Nzambi’a Mpungu Tulendo.(Dieu).
