Les rappeurs ne sont plus narrateurs de leur musique

Credit photo: [Kanye West for Inez and Vinoodh] by Def Jam

 

D’UN SIMPLE MOUVEMENT DES JEUNES À TOUTE UNE CULTURE. LE MOUVEMENT CULTUREL HIP-HOP.

Naît comme étant un mouvement des jeunes noirs et latinos dans les arrondissements défavorisés new-yorkais, cet effet de mode qui regroupé plusieurs disciplines dont le rap, le smurf, le breakdance et le street art, s’est vite transformé en style de musique, de par sa portée artistique et sa manière de réunir les jeunes autour des activités festives, divertissantes et complétives. Parmi toutes les disciplines que regorgeaient le mouvement hip-hop, le rap est presque la seule discipline qui a su se développer parce qu’elle caractérise une prose rythmée avec des paroles bien travaillées qui impriment des rimes crues. Cette musique qu’on appelle aujourd’hui «rap», est issue du mouvement hip-hop, qu’elle revendique toujours tel qu’une musique culturellement appropriée aux quartiers défavorisés, avec comme but non seulement, l’éveil et la conscientisation des jeunes mais aussi l’interpellation des politiques. Car elle dénonce certaines inégalités de la société avec une expression purement explicite.

LA STREET RÉCLAME SON PATRIMOINE VOLÉ 

Aujourd’hui connu partout dans le monde, le rap a vu le jour dans les années 70 aux Etats-Unis. À présent il s’est répandu à travers le monde notamment au Canada, au Brésil, en Colombie, en Haïti, en France, en Belgique, en Angleterre, en Italie et dans presque tous les pays européens mais aussi dans plusieurs pays d’Afrique en l’occurrence de la République du Congo, la République Démocratique du Congo, Le Nigeria, L’Algérie, le Maroc, le Sénégal, le Mali, le Cameroun, la Côte D’ivoire, le Ghana et l’Afrique du Sud pour ne citer que ceux-là.

Aux Etats-Unis comme dans tous les pays du monde où cette musique résonne, elle est conçue par des gens issus des milieux défavorisés. C’est dur à avaler mais la vérité est têtue, dit-on. 

À la base, les rappeurs véhiculaient des messages dans leur musique, de façon très explicite ou même philosophique avec des figures de styles, qu’ils appellent dans leur jargon: « punchline ».  Et c’est beau de voir des gens que la société qualifie comme des voyous, arrivent à placer des hyperboles, des oxymores, des chiasmes, des pléonasmes et des anaphores dans des musiques tout en faisant passer leur message. Alors que, ces messages impriment l’image de leur milieu de provenance le « HOOD » ou le « QUARTIER » jusqu’à ce que les maisons des disques s’interposent entre les artistes et leur art, qui n’est rien d’autres que leur quotidien, leur mode de vie de tous les jours.

LA COMMERCIALISATION DU RAP.

Les majors à travers des labels et maisons de disques ont alloué des millions de dollars ou d’euros dans le rap afin de mieux mettre la mainmise sur la musique de la street, la musique du quartier. Cet approche a plu à certains artistes qui se déclarent ambitieux à l’idée de vouloir diversifier cet art qui est le rap, pendant que d’autres, sont juste contre la manière dont les majors ont récupéré le rap et en ont changé quelques paramètres.

En parlant des changements de paramètres, la musique a été plus variée afin d’atteindre tous les publics quels qu’ils soient… Cela a fait du rap, la musique la plus écoutée en Europe devant la pop selon plusieurs statistiques des plateformes digitales de musique, en l’occurrence de Spotify, Apple Music et Deezer. Les majors ont mis la main sur l’art qu’était autrefois propre aux milieux défavorisés, cet art leur servait d’exutoire mais aujourd’hui il est le reflet de la musique la plus chantée que toutes les radios et télévisions tournent en boucle, alors qu’à ses débuts le hip-hop comme mouvement et le rap comme musique, avait du mal à entrer dans les chaînes de télévisions et radios, ni même le droit à la production au sein des labels et maisons de disques de grande envergure.

Cette évolution a permis aux rappeurs de mieux gagner leur vie à travers leur musique. Et pas que, puisque derrière, les producteurs arrivent à se mettre bien au travers des tournées qu’ils donnent aux tourneurs et de commissions qu’ils perçoivent des ventes ainsi que des sponsors.

UN BUSINESS ACCOMPLI, LE RAP.

Pratiquement impossible de séduire une marque de suivre sa lignée artistique afin de représenter l’image de la marque, telle est la souffrance que vivaient les rappeurs, avant. A présent, nous remarquons qu’aucune grande entreprise ou grande marque ne peut se passer de la visibilité des artistes rappeurs. Toutes les grosses boîtes de fringues et des baskets se sont attachées à des artistes qui peuvent mettre en lumière leur marque. Dorénavant la plupart des égéries sont des musiciens entre autres des rappeurs parce qu’ils représentent une forte audience. Et qui dit audience, dit intérêt porté par le public et c’est ce qui est recherché par les grandes entreprises pour faire passer les messages au travers des publicités. Et pour ça, ils mettent énormément d’argent.

Vu auparavant comme une musique des voyous, aujourd’hui le rap est une musique où derrière tout rappeur, se cache un manager, un manager label qui l’accompagne pour des stratégies liées au marketing, en parallèle à tout cela, il y a des programmes universitaires qui certifient les agents des musiciens tout comme des agents des footballeurs, donc il faut une étude spécifique pour faire ce boulot de manière professionnelle avec toutes les compétences prouvées. La thèse qui affirment le plus que le rap est devenu, l’incontournable business en France, se trouve ici.

« LES RAPPEURS NE SONT PLUS NARRATEURS DE LEUR MUSIQUES » – Ye (autrefois Kanye West)


Crédit Photo: Surface Magazine | Pinterest

Ceux qui tiennent les maisons des disques sont à présent les narrateurs de la musique que font les artistes rappeurs et autres… Narrateur, par leur rôle de businessman et patron des labels et maisons des disques. En misant de leur fortune dans le rap, ces messieurs savent comment récupérer le budget qu’ils allouent auprès des consommateurs. Ils savent ce que les fanatiques veulent acheter, ce qui fait que les artistes rappeurs dans la plupart des maisons de disques sont conditionnés à faire de la musique sur commande. D’où certains rappeurs sont devenus artistes juste par le fait qu’ils arrivent mariés le côté chansonnette et le côté initial de rappeur.

Ce côté initial disparaît à petit feu pour séduire un public mainstream, il faut de la musique chantée avec des thèmes adaptés à la réalité de plusieurs communs de mortels, alors qu’avant ce rap, a été le déversoir de plusieurs artistes qui s’en servaient pour dénoncer et donner la voix à ce que beaucoup ignorait, aussi sur certaines situations et difficultés des gens de milieux défavorisés. Ceux-là qui détiennent le narratif du rap en ce moment, en ont enlevé le côté exutoire qui surgissait la poésie des plusieurs rappeurs.

Au cœur des plusieurs scandales, Kanye West a évoqué un sujet allant dans ce sens, selon lui, les maisons de disques sont tenues par des gens cruels, et ces mêmes gens ont fait des rappeurs des esclavages, c’est ce qu’on a pu comprendre là dessus. Ye, a aussi évoqué lors d’une interview que le mot  « culture » a perdu son sens depuis un moment, l’interview est à voir ici. Le mot culture s’est vidé de son sens depuis l’ampleur de l’expression « For the Culture » qui se traduit par  « Pour la Culture » alors que tout ce que les gens revendiquent comme étant valeur sûre de la culture hip-hop, ne définit souvent pas ce qu’est vraiment les valeurs du hip-hop. C’est à ça que Kanye West appuie ses propos ici.

Il essayait de dire que les rappeurs ne sont plus des narrateurs de leurs œuvres. Ils interprètent les récits écrits par des directeurs artistiques des labels et maisons de disques afin de mieux commercialiser leur musique. Ces récits dont selon Kanye West empoisonnent la communauté noire d’Amérique, se font au travers des textes de musique qui encouragent la haine, la méchanceté ainsi que la consommation de drogue… C’est ce que Kanye West déplore, il en dit tout au long de cette intervention.

Des artistes se plaignent de la liberté artistique au sein des labels et maisons des disques, notamment Nas, 50 Cent, Joey Badass, Booba, Freeze Corleone, Dinos, et pleins d’autres rappeurs se retrouvent dans ce même sac… À ses débuts, Booba par exemple, qui est un excellent rappeur en France, il s’est vu boycotté dans certaines maisons de disques et labels parce qu’il ne respectait pas la recette que la maison exigeait alors que l’artiste doit surgir son savoir-faire sur une œuvre que le label et maison de disque se fera le plaisir de commercialiser.

Par ailleurs, Dinos qui dit : « Capitol, Sony ou Def Jam. Comprenez que mon style n’est pas leur esclavage. » C’est la réalité des plusieurs artistes rappeurs. Rohff l’a évoqué lors d’une interview, comme quoi les gens disent qu’il est bloqué dans le passé alors qu’il ne veut juste pas faire de la musique sur commande. Comme il l’a fait savoir lors de son interview Clique que la narration des rappeurs alimentent et glorifient le culte et l’apologie de la drogue et la haine, au lieu d’éduquer et d’adoucir les mœurs.

En 2013, Kanye West voulait déjà racheter ses droits musicaux de son catalogue mais cela n’a pas été facile parce qu’il avait affaire à Universal Music Group et Emi Music Publishing, qui ont vendu à Sony Music le catalogue de l’artiste pour 2,3 milliards de dollars. Et c’est depuis, que Kanye West fait un appel aux artistes de s’intéresser plus à ce métier lié aux droits d’auteur qu’on appelle l’édition musicale afin de bien gérer l’administration des droits car un artiste propriétaire à part égale en édition avec son label ou maison de disque, il est non seulement décisionnaire mais également maître de son œuvre.

En France c’est le même problème qui crée un scandale autour de la reconstruction d’un groupe qui a marqué son époque en un temps records. La Sexion D’assaut, qui est un groupe de rappeurs dont le producteur est Dawala par le label Wati B au sein de Sony Music. Ce groupe tente depuis plusieurs fois de se reconstruire pour enfin lancer un album que leur public attende mais cela n’arrive pas à cause des droits musicaux autour de l’édition. En gros, ces artistes ont évolué au sein de ce même label pendant des années et là ils veulent revoir les termes de leur contrats, ce qui pose problème depuis un moment et cela coûtera l’annulation du projet qu’ils doivent à leur fans.

LA FAMEUSE LOI DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE. LA LIBERTÉ ARTISTIQUE EST-CE UN MYTHE ?

La musique a été vue par certains acteurs du métier comme un métier apparenté avec l’immobilier… Dans le sens où la technique de l’offre et la demande prime comme dans le commerce. De ce point de vue, les artistes n’ont jamais eu cette liberté qu’ils ont toujours tant recherchée parce qu’il faut écrire ou adapter ses musiques par rapport à la tendance ou par rapport ce que le public réclame ou encore aimerait écouter. C’est dans cette logique que les maisons de disques et labels se reposent, sachant qu’ils mettent énormément d’argent que sur des musiques sans aucune garantie de réussite et d’échec. D’où leurs exigences de contrôler le narratif ou la direction artistique s’il faudrait parlait d’une manière technique. En vrai, c’est celui qui mise son argent, qui dicte les conditions car il a intérêt à mettre en place des stratégies qui permettront que son investissement soit prolifique.

Problème qu’a rencontré sûrement Universal Music Africa au Cameroun… Cette maison des disques qui s’est basée au pays de Samuel Etoo dans le but de faire émerger le rap et la musique camerounaise, a fermé ses portes. Pourquoi Universal Music Africa a quitté le Cameroun après seulement deux années d’installation ?

Universal Music n’explique pas les motifs de la dissolution de sa filiale au Cameroun enregistrée dans le registre du commerce il y a à peine deux ans. Mais dans le milieu de l’industrie musicale, des sources indiquent qu’elle perdait énormément d’argent plus qu’elle en gagnait. Ne trouvant plus l’investissement prolifique, Universal Music France qui est la cellule mère d’Universal Music Africa aurait donc décidé de fermer l’extension au Cameroun.

Au Cameroun, cette entreprise a signé des contrats avec des vedettes de l’industrie musicale locale comme Ténor, Locko et d’autres… Le groupe Universal Music fait partie des plus grands producteurs de musique au monde. Il est un des majors du marché de l’édition, de la production et de la distribution phonographique dans le monde. Néanmoins, certains camerounais pensent qu’ils ont aussi détruit la percée et la lignée artistique de beaucoup d’artistes camerounais qu’ils ont pu signer, Locko en l’occurrence, qui pour certains fanatiques pensent que sa musique a perdu beaucoup de sa qualité, a trop vouloir faire de la musique commerciale.

L’INDÉPENDANCE ARTISTIQUE POUSSE BEAUCOUP D’ARTISTES À BOYCOTTER LES MAISONS DE DISQUES ET LABELS

À la recherche de cette liberté qui n’a toujours pas été acquise d’avance… Certains rappeurs s’organisent afin de créer une structure les permettant de faire ce qu’un label peut gérer, d’autres arrivent voire même à tout gérer seul sans le laisser paraître. Toutes ces structurations sont entreprises que pour se dédouaner de l’esclavage artistique. Mais ils sont quand même bloqués pour entreprendre certaines démarches qui nécessitent forcément un carnet d’adresse afin d’atteindre les radios, les télévisions, quelques magazines et structures adéquates pour mieux gérer et vendre l’image et tout ce que propose l’artiste.

LES POLÉMIQUES ET RÉALITÉS SOI-DISANT CACHÉS DE L’INDUSTRIE DE LA MUSIQUE DANS LE MONDE 

Au cœur d’une polémique en France par certains internautes sur Twitter, l’homosexualité et la misogynie dissimulées des rappeurs… La polémique se dirige vers la thèse qui stipule que beaucoup des rappeurs français sont des homosexuels et misogynes mais le dissimulent dans leur musique en insultant les homosexuels, les transsexuels et les femmes. Ils mettent en avant l’image d’une virilité abusive de l’homme alpha qui dénigre la femme et les homosexuels alors que nombreux sont homosexuels et même pire car ils se comportent en prostitué pour quelques avantages dans l’industrie. C’est ce qu’on a pu entendre et comprendre en écoutant le Space qui a fait polémique sur Twitter. Les intervenant basaient leur discours sur le fait que ça ne dérange personne qu’un rappeur puisse être homosexuel ou gay ou encore transsexuel mais le fait de dissimuler cela en tenant des discours insultant envers les homosexuels, c’est ce qui est vraiment irrespectueux et intelorable. Beaucoup des rappeurs en France, ont des problèmes liées aux violences conjugales qu’ils n’assument lors de leur sortie médiatique s’il s’agit d’éclaircir sur quelques musiques et autres.

Certains ont confirmé que ces genres de pratique existaient déjà dans la musique depuis des lustres, vu que le rap est devenu la musique la plus écoutée presque partout dans le monde, du moins en France ça l’est devant la variété française en termes d’auditeurs dans les plateformes de streaming. C’est à partir de cette analyse que tous les bourreaux de la musique se sont incrustés dans le rap. D’autres affirment que cette manière d’insulter les homosexuels et les femmes, choque certaines femmes, homosexuels et transsexuelles envers le rap alors qu’en réalité ces rappeurs sont pas différent d’eux sauf qu’ils n’ont pas le courage de faire leur Coming-Out de peur qu’ils puissent perdre leur public tellement qu’ils ont montré une image virile très abusive de leur personnes ou de leur personnages.

Il y a eu deux spaces, le premier et le deuxième ont été fait par rapport à une musique d’un groupe révolutionnaire et revendicateur au nom de Ngunza Rapthor, en rapport avec leur chanson «Partouze par 12 », où il chante en refrain :

« Que les rappeurs deviennent tous, pedés chaque année… Ils veulent empoisonner ma vie sans demander. »

LA DROGUE AUDITIVE DANS LE RAP, QUELLE POLLUTION ?

Selon le groupe Ngunza Rapthor, ceux-là qui tirent les ficelles de ces pratiques, sont les mêmes qui financent la perversion dans l’industrie musicale, en l’occurrence les patrons des maisons de disques et labels. Ils ont voulu faire comprendre que la plupart des rappeurs se soumettent à ces pratiques par peur de perdre quelques avantages. Cela ferait soi-disant partie de l’envers du décor. Et c’est depuis des lustres que des rappeurs font l’apologie de la haine pour se faire entendre parce que c’est ce qui marche le mieux.

Dans leur refrain, il y a une partie qui complète la pensée première: «Ils veulent empoisonner ma vie sans demander » alors que cette partie nous ramène à la théorie de la drogue auditive avec le i-doser (qui selon Wikipedia: est un logiciel de lecture de fichiers audio propriétaires. Le marketing du produit soutient que le contenu audio permet d’accéder à des états de conscience altérés via l’utilisation de battements binauraux. Les fichiers (d’extension .drg pour drug, drogue), appelés « doses » et portant dans un grand nombre de cas le nom de drogues, sont vendus en ligne pour un prix variant de 3 à 200$. Ce lecteur a été téléchargé plus d’un million de fois et est basé sur la technologie audio d’un logiciel libre.)

Il existe peu d’études scientifiques sur les effets des battements binauraux et leurs résultats sont contradictoires. Certaines études affirment qu’ils peuvent améliorer les performances psychomotrices et l’humeur, modifier certains ressentis d’ordre psychologique ou avoir un effet analgésique mais une autre étude, menée en 2003 sur la diminution de l’anxiété préopératoire et du besoin en anesthésique nécessaire à la maintenance de l’anesthésie (effets hypothétiques servant à la promotion de certains produits) ne montre aucune différence significative entre l’utilisation d’une cassette commerciale de battements binauraux et celle d’une cassette vide.

Interrogés sur le logiciel i-Doser et son principe supposé d’action sur le cerveau, des chercheurs de l’université de médecine et de sciences de l’Orégon ont cité une étude scientifiquement contrôlée, menée sur quatre cobayes, où aucune modification des ondes cérébrales n’a pu être obtenue à travers les battements binauraux. Plusieurs chercheurs d’autres universités ont fait part de leur doute et pensent que les effets annoncés sont une impossibilité.

Alors qu’en France, il y a un groupe de rap qui fait référence au Programmation Neuro Linguistique dont PNL. Vu comme une technique d’hypnose, la pnl se présente comme l’étude des processus comportementaux acquis, considérés comme une Programmation Neurologique représentée par la Linguistique. S’intéressant exclusivement aux informations émises sans en interpréter les causes. La PNL formalise des protocoles permettant l’exploration et l’évolution de ces structures comportementales. En s’intéressant notamment aux représentations mentales et aux automatismes, elle les identifie, les schématise et peut les proposer comme stratégie : très schématiquement, si une personne qui échoue dit se répéter « c’est dur », la « programmation » : « je peux le faire », associée à la réussite chez d’autres, peut être proposée. La PNL vise ainsi à décrire puis à reproduire les comportements efficaces et ses techniques préétablies se fondent sur des présupposés visant à décrire ce qui est associé à l’expérience subjective d’un sujet. (Selon Wikipedia)

Signalons aussi que la programmation neuro linguistique est arrivée en France en 1982 et cela a influencé beaucoup de musique dans leur manière de gérer leur stress et ainsi de diminuer la pression qui repose sur leurs épaules. 

Par ailleurs le groupe de rappeur PNL, est accusé d’utiliser des techniques de programmation neuro linguistique pour hypnotiser et droguer les auditeurs par leur musique. Sachant que ce même groupe n’a jamais fait des collaborations avec d’auteurs rappeurs, et cela est vu comme la peur de vouloir dévoiler leur recette. Connu grâce à des nombreux titres à succès tel que : Au DD, À l’ammoniaque, Le monde ou rien et Deux frères. Les deux frères sont très éclectiques dans leur manière de communiquer en utilisant la technique de la programmation neuro linguistique qui consiste à jouer sur la non-communication c’est-à-dire créer le silence pour se faire remarquer. Si les programmes neuro linguistique sont connus de tous, le PNL n’est pas le seul à les utiliser dans leur musique. Et la même technique de communication est aussi utilisée par plusieurs artistes dans le rap américain, notamment Kendrick Lamar, Kanye West, Frank Océan. Et aussi par certains des rappeurs français dont Nekfeu, Damso et PNL. Mais cela marche à merveille comme étant la meilleure technique de communication. Car dès lors qu’ils annoncent une information, tout le monde s’y intéresse tellement que ça les avait manqué.

Enfin, pour en déduire, le narratif est imposé par celles et ceux qui donnent de leur portefeuille et de leur carnet d’adresse. Ce qui fait que l’argent a pris d’assaut la musique en général et le rap en particulier en tant qu’art. Pendant qu’il y a une minorité qui essaie qu’importe les difficultés de ne jamais se soumettre à tout ce qui ne cadre pas à leurs valeurs. Est-ce même la quintessence du combat de Kanye West. Offrir la vraie liberté aux gens, sans les censurer quitte à rendre honnête la liberté d’expression dans un monde qui prône la démocratie comme valeur républicaine primitive.

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